La genèse d’une cuisine familiale

Au début, était le couple.

BON OK, peut-être pas, mais dans la genèse d’une histoire familiale c’est un bon début.
Voilà, le couple se découvre et (pourquoi pas) découvre et s’invente une cuisine commune.

Chez nous, elle a commencé par la pâte à crêpes, le Chili et une recette végétarienne de boulgour.
Recette réappropriée et réinventée par monsieur, histoire de la rendre un peu plus riche en oignons, maïs et lardons.
Ensuite, est venue la ratatouille et un certain nombre de soupes, de Chili, et encore de soupes, de ratatouilles et de Chili.

Puis un jour, est venu le poulet curry au lait de coco. Pas au point d’en oublier le Chili, mais il a fallu lui faire sa place. Dans toute famille, tout doit toujours être réinventé.

Les kilos sont venus aussi… et la soupe a suivie, de nombreuses soupes à nouveau.

Et de nouveau, Chili, et curry. Et un certain nombre de soirées fajitas également, parce franchement c’était trop bon.

Et sont venus… les enfants….

Enfin, non. Une grossesse d’abord. C’est fou comme cela change une cuisine… adieu oignons et grillades. Épices et voyage!
Bienvenue jambon pâtes et mac do… désolée, mais future-maman n’aime pas autre chose…

Jusqu’à ce que bébé pointe enfin le bout de son nez et que maman reprenne enfin goût aux saveurs et senteurs exotiques.

Bébé donc. Un d’abord, et presque pas trop embêtant, son régime alimentaire étant cuisine familiale compatible.
Maman et papa reprirent donc leur cuisine doucement épicée, et bébé certainement en profitait un petit peu grâce au lait de maman.

Mais voici que bébé grandit, et qu’il faut introduire autre chose. Carottes, petits pois, pommes et bananes. Mixées ou compotées.
Un jour bientôt, pizza et gâteau au chocolat.
Mais les épices, doucement transitées dans le bon lait de maman? Et bien, non, point du tout intéressé (enfin, si: sur les tortilla, éventuellement, à partir de 2 ans!).

Demandez lui son repas préféré? De 2 à 5 ans: Des pâtes, du riz, des pâtes du riz… et des nuggets. Désespérant.

Et l’enfant grandissant ajoute son grain de sel, ou plutôt de farine: car les gâteaux animaux, c’est trop rigolo!

2e bébé ? – ça sera encore pire. La demoiselle essaiera vers 1 an tout se qui peut être comestibles – même les haricots verts et la tartiflette semblent y passer. Et décidera, ayant bien tout gouté: que rien ne vaut les pâtes, riz et blé!

Et nous revoilà condamnés au féculent-poulet pané.

Ah, non, pas seulement: car on adore quand même le cho-co-lat!

Mais voici que maman et papa se rebellent. Ils en ont assez de cuisiner 2 repas: celui des enfants, et le leur. Alors, ils se remettent à cuisiner ce qu’ils aiment.

Et les enfants grandissent, et parfois goûtent (le couteau sous la gorge – non pardon: la glace en guise de récompense future).

Mais maintenant, il n’y a souvent qu’un repas familial, incluant – toujours -un peu de féculents. Ça sera toujours ça de pris pour passer une bonne nuit! Le reste n’est pas mangé? Ça fait des restes pour les grands!

Papa continue de faire des crêpes. Et parfois maman fait des essais un peu bizarres de légumes plus ou moins bien cachés. Et parfois même ils ne sont même plus cachés du tout.

Et la cuisine familiale continue d’évoluer.
J’en ai d’ailleurs sans doute beaucoup oublié.
Mais j’essaierai un peu de vous la faire partager.

PS: comme on me le souffle à l’oreille, en effet: Monsieur a déjà publié sa recette de Chili.

 

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